OMC Les industriels brésiliens imputent à l'Europe le blocage des négociations
Les industriels de l'Etat de Sao Paulo au Brésil ont rendu lundi 21 novembre l'Union européenne responsable du blocage des négociations sur la libéralisation du commerce mondial dans le cadre du Cycle de Doha.
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"La situation est actuellement dans l'impasse comme en témoignent le refus de la Communauté européenne d'améliorer sa modeste proposition agricole et la tentative d'attribuer aux pays en développement, notamment au Brésil, la responsabilité politique du blocage des négociations", écrit la Fédération des industries de Sao Paulo (Fiesp) dans un communiqué. La puissante fédération patronale s'associe à la déclaration des milieux d'affaires du monde entier qui plaide en faveur "d'avancées importantes sur tous les sujets" lors de la réunion ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce du 13 au 18 décembre à Hong Kong. "L'ouverture des marchés aux produits agricoles et le démantèlement de toutes les subventions des pays développés à leur agriculture demeurent l'objectif central de la négociation", poursuit la Fiesp.
"Seuls des progrès significatifs lors de la réunion ministérielle peuvent garantir la conclusion l'an prochain d'un accord ambitieux, équilibré et qui respecte les objectifs du Programme de développement convenus à Doha", estime-t-elle. Pour la Fiesp, "un succès du cycle et le renforcement de l'OMC sont des instruments essentiels contre le recours au protectionnisme et à l'unilatéralimse commercial". Lors d'une rencontre vendredi avec le ministre brésilien des Affaires étrangères Celso Amorim, les industriels de la Fiesp avaient toutefois fait comprendre qu'ils n'étaient pas favorable à une réduction des tarifs consolidés sur les importations de biens industriels supérieure aux 50% déjà proposés par le Brésil.
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